1. Anticipez la fatigue
Vous comptez conduire de nuit ? Votre corps, généralement au repos durant ces heures-là, n’est évidemment pas habitué à être alors réveillé et concentré. Dur dur, donc, de le contraindre à ne pas s’assoupir.
Avant même de prendre le volant, il s’agit donc d’anticiper la fatigue… Une bonne nuit vous apportant au moins 7 heures de sommeil la veille du départ est vivement conseillée. Évitez aussi de prendre la route après une journée de travail et optez pour un repas léger vous apportant principalement des sucres lents : votre corps disposera ainsi de l’énergie nécessaire tout au long du trajet et vous éviterez la somnolence induite par un repas trop copieux.
Si cela semble logique, il ne coûte rien de le répéter : ne consommez pas d’alcool avant de prendre le volant ! Votre attention et vos réflexes s’en trouveraient, vous le savez, réduits.
Et lorsque c’est possible, préférez partir à deux plutôt que seul : vous pourrez ainsi changer de conducteur et prendre, pendant le trajet, plus de repos.
Laissez-vous enfin toujours la possibilité, le cas échéant et surtout s’il s’agit d’un long trajet, de différer un peu votre départ si de la fatigue se fait sentir au moment de partir. Une sieste de 20 minutes peut faire l’affaire… à laquelle vous ajouterez une douche chaude pour achever de vous réveiller avant de prendre la route.
NB : Les heures de nuit à fort risque d’endormissement, c’est entre 2 et 5 heures du matin. À garder à l’esprit pour rester vigilant !
2. Restez éveillé
Vous vous sentez en forme et capable de conduire ? C’est parti ! Mais pour que cela dure, offrez-vous quelques à-côtés, surtout si vous vous apprêtez à conduire plusieurs heures d’affilée : une playlist dynamique, une bouteille d’eau ou de boisson énergisante, des vêtements confortables… Pensez aussi à maintenir un regard dynamique et, si vous n’êtes pas seul(e), discutez avec vos passagers ! C’est le moment de refaire le monde…
Sachez également déjouer quelques pièges… pour le moins hypnotisants si vous voyagez de nuit ! Calme ambiant, obscurité, quasi absence de véhicules et lignes blanches que l’on a tendance à fixer peuvent, même si vous ne vous sentez a priori pas fatigué(e), vous conduire à la somnolence. En avoir conscience, c’est un premier pas pour rester réveillé !
3. Reconnaissez les signes de fatigue
En matière de fatigue au volant, la clé est avant tout d’écouter votre corps ! Vous pourrez ainsi déceler les signes de fatigue et agir en conséquence (vous arrêter au plus vite !) : picotements des yeux, raidissement de la nuque, douleurs de dos, regard qui se fixe… vous êtes fatigué(e) ! Des bâillements et les paupières lourdes ? Vous passez au stade critique de la somnolence, qui entraîne des périodes de « micro-sommeils » (1 à 4 secondes) pouvant s’avérer particulièrement périlleuses.
4. Faites des pauses !
Si, côté conduite, « toutes les 2 heures une pause s’impose », cela est encore plus vrai de nuit ou sur de très longs trajets, et il ne faut sous aucun prétexte déroger à cette règle ! Mais n’hésitez pas de toute façon, aux premiers signes de fatigue, à vous arrêter. Il suffit parfois de se dégourdir les jambes, de prendre un peu l’air et de s’offrir un café sur une aire d’autoroute pour retrouver la pêche.
Mais si vous sentiez la somnolence arriver, c’est d’une sieste dont vous avez besoin. Installez-vous le plus confortablement possible et laissez-vous aller au sommeil une vingtaine de minutes. Vous verrez, c’est magique… et potentiellement salvateur !