1. L’accueil
Après avoir pris rendez-vous quelques jours plus tôt, vous arrivez dans votre centre de contrôle technique. À moins que vous n’ayez une course à faire dans les parages, vous pouvez prévoir de rester sur place : de votre prise en charge à la récupération de votre compte-rendu, cela ne durera pas plus de 45 minutes.
Quoi qu’il en soit, le contrôleur commence par vous accueillir et vous demander la carte grise de votre véhicule. Il s’agit d’ailleurs du seul document obligatoire pour pouvoir passer le contrôle technique… mais sans lui, impossible d’espérer le précieux sésame !
Petite dérogation toutefois si vous avez égaré ce fameux « certificat d’immatriculation original du véhicule » : vous pouvez demander, en ligne, une « fiche d’identification du véhicule », qui vous permettra lui aussi de faire passer à votre véhicule le contrôle technique.
2. La vérification de 133 points de sécurité
Le contrôle technique en lui-même dure entre 20 et 30 minutes, le contrôleur procédant à la vérification de 133 points de sécurité essentiels. Sont par exemple concernés des éléments d’identification du véhicule, de freinage, de direction, de visibilité, d’éclairage/signalisation, de liaison au sol, de structure/carrosserie, de pollution, etc. Sur chacun de ces points peuvent être relevées une ou plusieurs défaillances.
3. Le compte-rendu
Sa tâche de contrôle terminée, le contrôleur vient vous chercher… et c’est l’heure du verdict ! Il vous rend et vous explique alors un rapport mentionnant l’ensemble des éventuelles défaillances relevées. Si le compte-rendu indique un véhicule conforme ou une ou plusieurs « défaillance(s) mineure(s) », tout va bien pour vous : vous pourrez repartir en ayant bien pris note mais sans avoir à effectuer de réparation obligatoire ni à passer de contre-visite.
Ce sera plus gênant si est relevée une « défaillance majeure » ! Vous disposerez alors d’un délai de 2 mois pour faire réparer et présenter à nouveau le véhicule pour une contre-visite.
La défaillance est qualifiée de « critique » ? Considérée comme représentant un danger immédiat pour la sécurité et l’environnement, elle doit être solutionnée dans la journée (avant minuit) si vous souhaitez conserver votre droit de circuler ! Dans ce cas également, vous devrez soumettre votre véhicule à une contre-visite dans les 2 mois suivant le passage de votre contrôle technique.
4. Le cas échéant, la contre-visite
Pneumatiques, éclairage, pollution et freins de service sont les principales défaillances soumises à contre-visite. Celle-ci concerne d’ailleurs environ 1 véhicule sur 5 !
Votre voiture ou votre utilitaire fait partie de ces « recalés » au contrôle technique ? Même si vous disposez de 2 mois (en réalité 2 mois moins 1 jour) pour vous en occuper (sauf défaillance critique), prenez rapidement rendez-vous chez votre garagiste pour effectuer les réparations nécessaires… puis dans votre centre de contrôle technique pour régulariser tout cela !
Notez que vous avez tout à fait le droit de prévoir votre contre-visite ailleurs que dans le centre ayant fait votre première visite : vous payerez toutefois certainement un peu plus cher.
Lors de la contre-visite, le contrôleur s’assure que les réparations demandées ont bien été effectuées. Il dresse alors un procès-verbal portant l’une des mentions suivantes en fonction de ses observations :
- Favorable (A)
- Défavorable pour défaillances majeures (S)
- Défavorable pour défaillances critiques (R)
Votre contre-visite n’est toujours pas favorable ? Il vous faudra réparer correctement et présenter à nouveau le véhicule en contre-visite dans le délai initial… d’où l’intérêt de ne pas trop tarder au sortir d’un contrôle technique ayant mis en exergue des défaillances autres que mineures !
À bon entendeur…
Article rédigé par mediascript, rédacteur blog