1. Adoptez une conduite souple
Premier précepte à mettre en œuvre : opter pour une conduite sans à-coups mais qui privilégie au contraire les accélérations et freinages en douceur. Une conduite souple et fluide vous permettra en effet de gagner près de 40% de carburant en agglomération, et 20% sur autoroutes ! Voilà qui n’est pas négligeable…
Après avoir accéléré (en douceur, donc) et une fois à la vitesse souhaitée, stabilisez-la au maximum. Un stop ou un feu rouge au loin ? Au lieu d’appuyer encore un peu sur le champignon sous prétexte qu’il y a de l’espace devant vous, anticipez et ôtez votre pied de la pédale d’accélération : vous profiterez ainsi simplement de l’élan du véhicule, sans rien consommer, et pourrez freiner délicatement en l’atteignant.
Vous vous retrouvez dans un embouteillage ? Inutile de coller la voiture devant vous dès que celle-ci avance ! Laissez simplement rouler doucement la vôtre en levant le pied de l’accélérateur.
Au final, deux maître-mots : anticipation et délicatesse.
2. Optimisez le passage des vitesses
Faites-vous partie de ces automobilistes qui adorent pousser leur voiture dans les tours, pour profiter d’une bonne reprise en passant au rapport supérieur ? Si oui, côté consommation, vous avez tout faux !
Pour conduire économique, on préconise de changer de vitesse avant 2000 tours sur les voitures diesel, et 2500 tours sur les essence. Le surrégime consomme beaucoup, bannissez-le ! Vous pouvez même utiliser le 4e voire le 5e rapport en agglomération et ce, en respectant les limitations de vitesse ! Dans cet ordre d’idées, la première vitesse ne doit être utilisée que pour le démarrage, la seconde méritant d’être passée après 2 secondes seulement.
Besoin de freiner ? S’il n’y a pas d’urgence, rétrogradez plutôt ! C’est particulièrement vrai dans les descentes, où votre frein moteur fera des merveilles…
3. Roulez un peu moins vite
Saviez-vous que votre consommation double en passant de 40 à 80 km/h ? Que l’on peut économiser de 5 à 10% de carburant en réduisant sa vitesse de 10 km/h ? Et que l’on ne perd, au final, que peu de temps en passant de 130 à 110 km/h…
L’idée est particulièrement valable sur des trajets courts et récurrents : vous travaillez à 50 km de chez vous ? Il vous en coûtera 4 petites minutes de plus par trajet, mais vous économiserez plus d’un litre de carburant chaque jour. Une petite somme au bout du mois…
4. Occupez-vous de vos pneus !
Des pneus bien choisis et bien entretenus, ce sont des économies à la clé !
Vous pouvez par exemple opter pour des « pneus basse consommation », qui réduisent la résistance de roulement.
Mais pensez surtout à les gonfler correctement ! Sous-gonflés, ils peuvent en effet faire augmenter votre consommation de carburant de 4%... Leur pression idéale est indiquée par le fabricant, et est fonction des conditions météo, mais aussi du chargement du véhicule (il faut un peu plus de pression par temps froid et/ou voiture chargée). La solution idéale ? Vous offrir un compresseur portatif, pardi !
Dernier point côté pneus : sachez que plus ils sont usés, plus ils font augmenter la consommation de carburant. Il convient donc de vérifier ce point régulièrement… d’autant qu’il est par ailleurs très important pour votre sécurité et celle de vos passagers !
5. Voyagez léger
Le temps est venu de faire le tri ! Car dans nos voitures s’accumulent souvent pas mal d’objets dont on pourrait bien se passer sur la route… et qui, en alourdissant la voiture, vous font consommer au quotidien plus de carburant. Votre coffre n’est pas un débarras !
Le phénomène est également vrai lorsque vous partez en vacances ! Essayez de voyager le plus léger possible et de bien répartir la charge dans votre véhicule. Votre porte-monnaie vous remerciera.
6. Utilisez votre régulateur de vitesse
Autre moyen d’économiser (beaucoup !) d’essence ou de gasoil : usez et abusez du régulateur de vitesse ! Sur les voies rapides et les autoroutes, bien sûr. Mais également partout ailleurs dès que l’espace est un minimum dégagé devant vous : il fonctionne dès 30 km/h, et ce n’est pas pour rien. En entretenant la vitesse du véhicule et en évitant de fait les accélérations brutales, il optimise la consommation de carburant.
7. Côté plein…
Avez-vous déjà pensé à… ne pas faire le plein ? Et oui ! Car si vous remplissez votre réservoir, vous aurez plus de poids à transporter… donc un surplus de carburant consommé !
Autre astuce concernant votre plein : faites-le de préférence tôt le matin ! Les produits pétroliers se contractent en effet au froid et un litre aux aurores représentera un peu plus d’un litre l’après-midi !
8. Climatisez intelligent
La clim, c’est agréable… mais qu’est-ce que ça consomme comme carburant ! Prenez donc soin, en premier lieu, de garer votre voiture à l’ombre : votre véhicule sera d’emblée moins long à refroidir. Et évitez de mettre la clim en route s’il ne fait pas véritablement trop chaud ou que vous pouvez, plutôt, ouvrir les fenêtres (en agglomération).
Un petit ordre d’idée ? Vous paierez une surconsommation de carburant de l’ordre de 6% si la température extérieure est de 25°C et que vous réglez la clim sur 20°C. De quoi faire réfléchir, non ?
9. Pensez aérodynamisme
Pour limiter votre consommation de carburant, vous devez aussi tout mettre en œuvre pour favoriser l’aérodynamisme de votre véhicule.
Pour commencer, supprimez les barres et coffres de toit quand vous n’en avez pas besoin. Une galerie, c’est 10 à 20% de consommation en plus !
Et lorsque vous sortez d’agglomération, fermez vos fenêtres (leur ouverture augmentant la résistance à l’air) : la clim devient alors généralement plus rentable.
10. Coupez le moteur à l’arrêt
Tordons enfin le cou à l’idée reçue selon laquelle il est préférable de laisser tourner son moteur aux feux rouges (à une sortie d’école, à un passage à niveau, en attendant son conjoint qui cherche du pain, etc.) plutôt que de l’éteindre et le redémarrer : c’est tout simplement faux dans bien des cas ! La marche au ralenti pendant de longues périodes consomme en effet pas mal de carburant… qui serait économisé en coupant le moteur. Un bon réflexe à adopter pour tous les arrêts de plus de 30 secondes. Disons 1 minute pour les plus sceptiques !
Le must ? Une voiture équipée du système « Stop & start », évidemment !
Article rédigé par mediascript