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10 astuces pour une conduite sécurisante en hiver

Les bons réflexes pour conduire sur route verglacée

L’hiver est là, et bien là… et ce sont même les vacances de février qui se profilent, avec à la clé beaucoup de monde sur les routes, parfois enneigées ou verglacées ! Des conditions difficiles, souvent dangereuses et potentiellement responsables de nombreux accidents. Voici 10 astuces gages d’une conduite sécurisante, même si la météo se fait capricieuse sous vos pneus.


1. Soignez votre voiture pour éviter les mauvaises surprises


Pour arriver à bon port, la première chose à faire est de s’assurer du bon état de votre véhicule. Des visites régulières chez le garagiste pour vérifier vos pneus, mais aussi votre démarreur, votre système de freins, vos feux et votre direction, sont essentielles ! Si cela est vrai en été, cela l’est encore plus quand vous risquez d’être confronté(e) à des routes enneigées ou verglacées. Pensez aussi à faire le point sur votre batterie et vos essuie-glaces, ainsi que le plein en liquide lave-glace hiver, le tout étant indispensable pour partir l’esprit tranquille.

2. Dégivrez correctement votre pare-brise


Non négociable également : voir correctement la route et ce, dès le moment de votre départ ! Il convient donc, avant de partir, de bien dégivrer votre pare-brise. Oubliez pour cela le duo lave-glace / essuie-glaces : c’est très peu efficace et ça abîme vos balais. Exit aussi la bonne vieille technique consistant à laisser tourner le moteur de votre véhicule à l’arrêt « le temps que ça dégivre » : c’est interdit par l’article 2 d’un arrêté du 12 novembre 1963 et vous risqueriez, ce faisant, une amende de 135 euros.
Si vous n’avez pas pensé à couvrir votre pare-brise avant que le givre ne s’y dépose, vous pouvez soit utiliser de l’huile de coude et gratter, gratter, gratter… soit vaporiser sur cette satanée (mais jolie) pellicule blanche un mélange eau-vinaigre blanc (50-50). L’eau salée fonctionne aussi à merveille !



Attention : toutes les vitres de votre habitacle sont concernées ! Voir sur les côtés et à l’arrière, c’est également indispensable ! si vous tenez à votre p

3. Équipez correctement votre véhicule


Bien équiper votre véhicule pour l’hiver, c’est d’abord lui offrir un bon grattoir (avec gant intégré et rallonge, c’est encore mieux…) et du liquide dégivrant. Mais c’est aussi – vous vous en doutez – lui assurer de bons équipements côté pneus !

Vous le savez peut-être : un décret de 2020 (faisant suite à la Loi Montagne 2 de 2016) impose, dans certaines régions et du 1er novembre au 31 mars, l’installation de 4 pneus neige ou la possession, dans le véhicule, de « dispositifs antidérapants amovibles ». Cela est d’ailleurs valable aussi si vous ne faites que traverser ces contrées ! Voir notre billet à ce sujet.
Mais même quand la loi ne vous oblige à rien, il est intéressant, en termes de sécurité, de munir votre véhicule de pneus neige (de préférence arborant le logo 3PMSF) dès que les températures tombent sous les 7 degrés… Pensez-y !

4. Équipez-vous, vous !


Vous avez bien équipé votre voiture ? Et avez-vous pensé à vous ? La conduite sur route enneigée ou verglacée comporte certains risques… que vous gèrerez d’autant mieux, le cas échéant, si vous avez prévu ce qu’il faut.



Impératif : ayez toujours un téléphone portable chargé pour pouvoir appeler en cas d’accident. Prévoyez aussi que, qui dit « routes enneigées », dit aussi « risque d’immobilisation du véhicule ». Si cela vous arrive, vous serez heureux(se) d’avoir emporté sandwichs et petits gâteaux, thermos de café ou de thé, bouteille d’eau… et peut-être même couvertures (il fait vite froid quand le moteur ne tourne plus…), lampe-torche et batterie externe pour recharger ce qui doit l’être.
Et tant mieux si vous n’avez pas à vous en servir !

5. Apprenez à connaître les dangers éventuels


Connaître son ennemi, c’est déjà le dompter en partie ! C’est donc en prenant bien conscience des pièges liés à la conduite sur route enneigée, mais plus encore verglacée, que vous les déjouerez. Vous comprendrez d’autant mieux, notamment, l’intérêt de préparer son départ en prenant la météo… et d’être capable de différer un trajet pour ne pas devoir affronter des conditions extrêmes.
Gardez aussi à l’esprit que, contrairement à la neige, le verglas ne se voit pas et est ainsi souvent traitre ! En gardant un œil sur le thermomètre de votre voiture, vous saurez redoubler de prudence lorsqu’il s’approchera de zéro !

Sachez aussi que le risque de verglas augmente :
- de bonne heure le matin et lorsque la nuit tombe
- au niveau des ponts, viaducs et routes passant sous ces derniers
- dans des endroits humides
- sur les routes peu fréquentées
- dans les zones d’ombre (par exemple sur une partie surplombée par des arbres) et près des forêts et sous-bois

6. Sachez détecter le verglas


Si le verglas est transparent et reste a priori invisible, il existe toutefois quelques techniques pour le repérer et se laisser le temps d’anticiper. L’idée est, dans le meilleur des cas, de l’éviter… mais aussi, si cela est impossible, de se préparer mentalement à réagir correctement.

Quelques techniques, disions-nous. La première consiste à scruter la route pour repérer si possible ces plaques très lisses et brillantes révélatrices de verglas. La seconde fait appel à vos feux de croisement, que vous gagnerez à laisser allumés en permanence : leur reflet rendra visibles certaines plaques de verglas ! Même si la technique n’est pas infaillible, elle peut aider.
Observez aussi les autres véhicules : leur trajectoire peut vous donner des indications sur la présence ou non de verglas. Si la voiture qui vous précède semble déraper, vous saurez à quoi vous en tenir.


7. Soyez particulièrement concentré(e) sur la route


Quand les conditions météo sont difficiles, notamment lorsque les températures baissent franchement, il faut absolument redoubler de vigilance lorsque l’on conduit ! Ne vous laissez distraire ni par la conversation de vos passagers, ni par la radio, ni surtout par un coup de téléphone… Si le téléphone est toujours dangereux au volant, c’est encore plus vrai en cas de verglas !
En plus de la route et de votre propre conduite, soyez attentif au comportement des autres usagers. Une voiture arrive trop vite à un feu supposé être rouge pour elle ? Elle n’a peut-être pas suffisamment anticipé un dérapage sur du verglas qui se trouverait là… Un piéton traverse un peu loin de vous ? Ralentissez même si la situation ne vous semblerait pas dangereuse en d’autres circonstances.

8. Adaptez votre conduite


Sur routes enneigées ou verglacées, anticiper est la clé de la sécurité ! Il faut donc adapter votre vitesse et augmenter largement les distances de sécurité. Pour info, à 50 km/h, il vous faudra environ 4 fois plus de distance pour freiner sur de la neige que sur route sèche… et jusqu’à 10 fois pour freiner sur du verglas !
Gérez également, de manière plus prudente encore, vos dépassements… en gardant à l’esprit qu’il est interdit de doubler un engin de service hivernal en action et ce, quel que soit le type de route.
Adapter sa conduite, c’est également savoir s’arrêter si les conditions deviennent exécrables ! Optez alors pour une belle pause, voire un resto, le temps de laisser passer la tempête… ou les services de voirie.

9. Formez-vous à la conduite sur verglas


Vous former à la conduite sur verglas, ce peut être soit en prenant quelques cours avec un professionnel, soit en vous entraînant seul sur un parking désert (et gelé).

Quoi qu’il en soit, il faut avant tout apprendre à garder son calme même en cas de dérapage, afin de réagir le mieux possible.

Voici quelques clés :
- Évitez les mouvements brusques : si vous braquez, freinez ou accélérez, faites-le en douceur !
- Votre voiture dérape ? Si c’est l’avant qui part, tournez le volant pour aller dans le sens opposé. Si c’est l’arrière qui glisse, tournez le volant pour aller dans le même sens. Dans les 2 cas, maintenez bien ce dernier jusqu’à retrouver une portion de route sèche. Quoi qu’il arrive, ne freinez pas (ou très légèrement dans le cas d’un véhicule à traction avant) mais rétrogradez ! Il ne faut en aucun cas bloquer les roues… N’accélérez pas non plus !
- N’utilisez jamais le régulateur de vitesse sur route enneigée ou verglacée.
- Une boîte auto ? En cas de dérapage, passez en position neutre (N). Revenez en position drive (D) uniquement après avoir retrouvé un bon niveau d’adhérence.

10. Une sortie de route inévitable ? Choisir si possible le « bon » endroit…


Vous n’avez pas maîtrisé votre glissade et la sortie de route devient inévitable ? Il ne vous reste plus qu’à limiter les dégâts, en évitant arbres et autres poteaux. Si vous le pouvez, visez un champ bien plat, voire un mur de neige…



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Article rédigé par mediascript, rédacteur blog

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